Pipistrelle commune

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Nom communPipistrelle commune
Nom latinPipistrellus pipistrellus (Schreber, 1774)
FamilleVespertilionidés – ordre des Chiroptères
Période d’activité / d’observationtoute l’année, crépusculaire et nocturne.
Statut réglementaireEspèce protégée au niveau national, en préoccupation mineure (LC) sur la Liste rouge France, et en Annexe 4 de la Directive Habitat.

Descriptif et particularités

La pipistrelle commune est la plus répandue des pipistrelles en France. Elle se distingue en partie par sa petite taille, avec une envergure de 18 à 24 cm, et un poids pouvant varier de 3 à 9 g. Elle a les oreilles courtes et triangulaires, tragus à pointe arrondie, pelage dorsal brun roux et ventre brun plus clair.

Son pelage est brun-roux sur le dos, brun-jaunâtre à gris-brun sur le ventre. Ses oreilles, son museau et le patagium sont brun-noir. Les ailes sont étroites et petites, adaptées au vol papillonnant entre les feuilles des arbres. Ses pattes et sa queue sont dépourvues de poils. Ses oreilles sont courtes et triangulaires, avec l’extrémité arrondie. Le tragus, plus long que large, est un peu recourbé vers l’intérieur, et est arrondi au bout.

C’est la plus petite espèce d’Europe avec la Pipistrelle pygmée (Pipistrellus pygmaeus), qui ne se différencie de la Pipistrelle commune uniquement par ses ultra-sons. Ces espèces ne peuvent être vraiment différenciées que par des spécialistes.

Habitat et écologie

Espèce ubiquiste, elle vit dans tous type de bâtiment qui puisse lui offrir des interstices où s’y réfugier. Pendant l’hiver, la majorité d’entre elles se réfugient dans les grottes et falaises, tandis que d’autres parviennent à hiberner dans des cavités de murs en pierre.

La reproduction a lieu en avril, pour une mise-bas entre mi-juin et début juillet. Les petits naissent totalement nus, les yeux s’ouvrent à 3 ou 4 jours. Le vol s’amorce à la quatrième semaine. L’animal s’émancipe en août, après que les femelles aient abandonné le site de reproduction.

Ses proies principales sont les Diptères Nématocères, les Trichoptères et les petits Lépidoptères nocturnes.

Répartition

Sa distribution est notamment connue grâce au réseau « SOS Chauves-Souris » de la Société Française d’Etude et de Protection des Mammifères (SFEPM), qui permet par les appels de particuliers de découvrir de nombreux gîtes en bâti. Sa répartition pourrait cependant évoluer suite à la distinction récente de la Pipistrelle pygmée.

Menaces

Sa population est principalement menacée, durant toute sa période d’activité, par les infrastructures éoliennes. C’est la chauve-souris la plus touchée et sa durée de vie est donc raccourcie.

Comme toute chauve-souris, elle est également impactée par la modification et la disparition de ses gîtes et de ses terrains de chasse (rénovation d’un bâtiment, comblement d’une zone humide…), mais également par la contamination chimique (traitement des charpentes, insecticides…).

Fiche rédigée par – Septembre 2017

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