Campagnol des champs

Square
Nom communCampagnol des champs
Nom latinMicrotus arvalis
FamilleArvicolinés – Ordre des Rongeurs
Période d’activité / d’observationCrépusculaire et nocturne
Statut réglementairePréoccupation mineure (LC) au niveau français

Descriptif et particularités

C’est le plus commun des campagnols. Il mesure entre 8 et 12cm (tête + corps) avec une queue plus courte ou égale à la longueur du corps. Il pèse de 14 à 50g, son pelage dorsal est brun-gris et le ventral gris-jaunâtre, sans délimitation nette entre les deux. Sa tête est volumineuse et arrondie, en continuité avec le corps. Ses oreilles sont courtes et peu visibles (recouvertes de poils clairs courts et denses).

Habitat et écologie

Le Campagnol des champs affectionne les prairies et champs cultivés, où il est dominant. Il peut également s’installer sur des sols très maigres puisqu’il se contente de très peu de ressources pour survivre. Les milieux trop humides ne lui conviennent pas. C’est un campagnol de surface qui construit des terriers peu profonds avec de nombreuses ouvertures et aménage des tunnels bien visibles sur le sol pour les relier. Opportuniste, il peut exploiter les terriers abandonnés par des taupes ou par des campagnols fouisseurs. Il y confectionne un ou deux nids et stocke des provisions : dans une chambre, les aliments à consommer immédiatement, dans une autre, ceux pour la mauvaise saison car il n’hiberne pas. Son alimentation est constituée de graminées, de céréales, de plantes herbacées (luzerne, pissenlit, trèfle).

La reproduction a lieu majoritairement de janvier à octobre. Une femelle met bas trois à six petits qui naissent au rythme de trois à quatre portées par an. Le Campagnol des champs a une espérance de vie de 1 à 4 mois. On observe un phénomène de pullulation tous les deux à quatre ans, naturellement régulé par un taux de reproduction plus élevé chez ses prédateurs (rapaces diurnes et nocturnes, petits Carnivores et serpents).

Répartition

L’espèce est commune.

Menaces

Les pesticides qui se retrouvent dans sa nourriture.Fiche rédigée par Christel Bouyssou et Hélène Dupuy – janvier 2017

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