Nom commun | Grand Rhinolophe |
Nom latin | Rhinolophus ferrumequinum |
Famille | Rhinolophidés – ordre des Chiroptères |
Période d’activité / d’observation | observable toute l’année, hiberne en hiver |
Statut réglementaire | Dc, P, DH2, DH4, Fr : NT /Eu : NT |
Descriptif et particularités
Le Grand Rhinolophe, comme son nom l’indique, est le plus grand des trois rhinolophes de la région. Il se distingue des deux autres espèces par la forme de sa feuille nasale et son comportement en colonie, puisqu’il forme des essaims plus ou moins serrés selon la température.
Habitat et écologie
Le Grand Rhinolophe fréquente les milieux souterrains l’hiver et les combles de bâtiments en été, comme le Petit Rhinolophe, mais on le rencontre moins fréquemment que ce dernier. Il est sédentaire et fréquente les paysages préservés privilégiant l’élevage extensif aux plaines céréalières intensives et préférant les paysages bocagers structurés par des haies, c’est-à-dire dans un contexte favorable pour la chasse. L’espèce se nourrit principalement de Lépidoptères et de Coléoptères (Boireau et Le Jeune, 2007). Cette espèce grégaire forme des colonies pouvant compter plusieurs centaines d’individus, ainsi que des colonies mixtes, notamment avec le Murin à oreilles échancrées et le Rhinolophe Euryale.
Répartition
Vallée de l’Egray
Menaces
La région Poitou-Charentes, qui abrite 14 % de la population nationale en hiver, joue un rôle important dans la conservation de cette robuste chauve-souris. Actuellement, la principale menace est la brusque dégradation de ses habitats de prédilection.
L’espèce est fragile dans ses gîtes de mise bas, majoritairement en bâtiments privés (châteaux, édifices religieux), car en proie à tout changement de propriétaires, travaux de restauration, dérangement… La régression de ses habitats de chasse, conséquence de la fragmentation des habitats liée à l’intensification de l’agriculture, le développement du réseau routier, l’urbanisation, sans compter les risques de mortalité consécutives (collisions routières, intoxications…). Les populations reculent progressivement…Fiche rédigée par Cathie Boléat