Nom commun | Rouge-gorge familier |
Nom latin | Erithacus rubecula |
Famille | Turdidés |
Période d’activité / d’observation | toute l’année, sédentaire |
Statut réglementaire | Protection nationale |
Descriptif, particularités et risques de confusion
Un chant fait de strophes traînantes et claires, toujours différentes, égaie le calme retrouvé du sous-bois automnal. Une petite silhouette volette dans les buissons, se perche sur une branche basse et scrute le visiteur de son œil noir et curieux. Facilement reconnaissable à son plastron rouge orangé tout « neuf » après la mue estivale, le Rougegorge a le dos brun, le ventre clair et la silhouette rondelette : mâle et femelle sont identiques.
Taille de l’oiseau : 12,5-14 cm Envergure : 20-22 cm
Habitat et écologie
Le Rougegorge est à juste titre qualifié de « familier ». C’est en effet près de nos maisons, dans les parcs et les jardins qu’il vient passer l’hiver. Il fréquente les mangeoires mais avec plus de retenue et de discrétion que les verdiers, moineaux et autres mésanges. Il regagne ensuite les bois pour la nidification pour ne réapparaître que dans les derniers jours de l’été, fier de sa nouvelle livrée.
Régime alimentaire
Son régime est à base insectivore comme le laisse supposer son bec fin, mais il ne dédaigne pas les vers qu’il débusque sous le couvert boisé et sur les pelouses.
Cycle annuel et reproduction
Son allure débonnaire cache en réalité un caractère très souvent agressif. Solitaire en dehors de la période de nidification, le mâle est très territorial, il attaque en effet tous les autres porteurs de marques rouges, mâles ou femelles. Ces dernières doivent se soumettre ou sont brutalement rejetées ! Les jeunes, qui naissent entre avril et juin (deux nichées généralement), arborent une livrée brunâtre tachetée qui les préserve heureusement de cette agressivité.
Conseils pour l’observation, orientations de recherche
Proche parent du rossignol, le Rougegorge attire lui aussi l’attention par ses trilles mélodieux et variés au printemps mais aussi en automne. Il n’hésite pas à venir à la rencontre du visiteur et à le fixer de son œil inquisiteur. C’est sans doute l’un de nos oiseaux communs les plus faciles à observer.
Menaces et conservation
Pas de menace connue pour cette espèce pour laquelle certaines enquêtes révèlent même une augmentation des effectifs aussi bien en milieu urbain que forestier.
Fiche rédigée par Jean-Bertrand MOUREMBLES